mots du printemps (2)

 Les choses se passent à peu près dans le même ordre:
L'oiseau du matin (un merle ?), plus lointain, moins long, plus énigmatique, plus varié, plus complexe dans son chant;
la tourterelle, plus brève, elle aussi;
le trafic, plus paresseux, plus lourd.
Chaque jour aussi, ajoute sa complexité à la mémoire. Et puis il y a l'oubli.
Et le rituel du lever. Les rituels deviennent nécessaires avec le temps, dans une vie humaine.
L'oubli gagne et nourrit les étoiles. Les étoiles entrent dans l'immensité de notre conscience – de même que les apprentissages qui l'ont construite, et ceux qui la font encore cheminer.

Photographie : Gottfried Honegger

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