Les eaux tumultueuses

 


Encore un livre de Aharon Appelfeld.
Les courts chapitres.
Une fois la musique à portée,
flottant au bord d'un fleuve,
entrecoupées de rêves,
les scènes du roman font apparaître les personnages étranges,
dans leurs gestes et leurs paroles, leurs pensées, leurs corps,
leurs rencontres,
dessinés dans une lumière de quotidien
comme sur la table de l'escamoteur
quelque chose d'énigmatique flotte, se cherche, apparaît, disparaît :
les visages de l'humanité...

Mais c'est une pomme posée — ou c'est la lune —
tout s'interroge, quelque chose recule toujours
et on y revient tout le temps
avec une plus certaine curiosité.

Peinture de Edvard Munch, Moonlight, 1895

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