Et là-haut il y a celles qu'on ne peut atteindre, les plus belles, et c'est vrai que leur lumière est plus pure, plus intense et plus fraîche... que tout ce qu'on peut connaître ici-bas.
Vénus, Sirius, la Grande Ourse... qui vacillent et se cachent bientôt.
Et l'on retourne s'attacher à nos rêves, à nos cauchemars, nos insomnies et nos douleurs.
On remet le nez dans un livre, pour y fouiller quelque trésor. On le trouve, il nous ressemble, encore.
Le matin viendra. Nos yeux se feront plus clairs, nos corps plus cabossés, plus emmêlés. Petit à petit le plus souvent, les catastrophes annoncées se produisent pourtant, ou les mystères s'épaississent.
Marc Chagall, affiche 1956
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