du journal cosmique
Aujourd'hui la lumière du soir est très limpide, comme si elle s'était baignée dans une eau claire après sa journée d'intense activité dans des terres ou des cieux inconnus.
L'histoire de cette double rencontre où nous nous croisons, matin et soir, cette fuite croisée où nous nous toisons quand vous descendant, nous montant, et quand vous montez, nous plongeant sans vraiment le sentir et pourtant, nous sommes bien de plus en plus petits, de plus en plus écrasés sous votre puissance. Quand la nuit nous nous sommes envolés à notre tour, quand nous touchons à l'immensité cosmique du firmament, quand nous ne vous devons plus rien, libres de nous faire un univers, alors nous nous savons de nouveau complets, maîtres potentiels des sphères autour de nous, comme au temps où vous passiez sur le char d’Apollon pour traverser notre monde. La nuit nous avons à nouveau le pouvoir d'imaginer, et dans notre cerveau les constellations s'inscrivent, promettent les voyages que nous entreprendrons.
Vous n'êtes pas le Soleil pour rien, vous régnez sur la lumière, vous régnez sur l'énergie, mais nous la mettons en œuvre dans la nuit, dans votre dos tourné nous caressons les puissances interdites. Nous sommes donc ce peuple de visiteurs de la nuit, ces inventeurs des dieux, ces conquérants de la mort, nous sommes, par votre faute, par l'empire que vous nous laissez sur la Nuit, nous sommes votre homme noir ou nous le redeviendrons.
L'histoire de cette double rencontre où nous nous croisons, matin et soir, cette fuite croisée où nous nous toisons quand vous descendant, nous montant, et quand vous montez, nous plongeant sans vraiment le sentir et pourtant, nous sommes bien de plus en plus petits, de plus en plus écrasés sous votre puissance. Quand la nuit nous nous sommes envolés à notre tour, quand nous touchons à l'immensité cosmique du firmament, quand nous ne vous devons plus rien, libres de nous faire un univers, alors nous nous savons de nouveau complets, maîtres potentiels des sphères autour de nous, comme au temps où vous passiez sur le char d’Apollon pour traverser notre monde. La nuit nous avons à nouveau le pouvoir d'imaginer, et dans notre cerveau les constellations s'inscrivent, promettent les voyages que nous entreprendrons.
Vous n'êtes pas le Soleil pour rien, vous régnez sur la lumière, vous régnez sur l'énergie, mais nous la mettons en œuvre dans la nuit, dans votre dos tourné nous caressons les puissances interdites. Nous sommes donc ce peuple de visiteurs de la nuit, ces inventeurs des dieux, ces conquérants de la mort, nous sommes, par votre faute, par l'empire que vous nous laissez sur la Nuit, nous sommes votre homme noir ou nous le redeviendrons.
Alexander Calder, Black Sun, lithographie
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