du journal de l'écrivain
Que se dissolvent les mots, qu'ils s'envolent légèrement pour rejoindre les volutes fleuries d'un dessin d'enfant, qu'ils y aillent respirer, qu'ils y aillent nager.
C'est bien là que je les envoie, où ils retrouveront les mains, les nageoires, les ciels et l'eau d'où ils sont partis. Ils ne veulent rien vous dire d'autre, nous dire d'autre, que cette danse commune de leur désir, que cet air qu'on respire — mes mots optimistes, mes mots qui ne connaissent que le bonheur, qui ne savent désirer, inventer, raconter ni créer autre chose. Et je me dis que c'est donc leur rôle, leur unique raison d'être.
Connaissez-vous cette danse que l'on nomme contact-improvisation, elle non plus ne sait rien d'autre, que le bonheur de la danse qui passe de l'un à l'autre, elle aussi ne laisse rien d'autre sur son passage que le bonheur de s'être créée.
Que se dissolvent les mots, qu'ils s'envolent légèrement pour rejoindre les volutes fleuries d'un dessin d'enfant, qu'ils y aillent respirer, qu'ils y aillent nager.
C'est bien là que je les envoie, où ils retrouveront les mains, les nageoires, les ciels et l'eau d'où ils sont partis. Ils ne veulent rien vous dire d'autre, nous dire d'autre, que cette danse commune de leur désir, que cet air qu'on respire — mes mots optimistes, mes mots qui ne connaissent que le bonheur, qui ne savent désirer, inventer, raconter ni créer autre chose. Et je me dis que c'est donc leur rôle, leur unique raison d'être.
Connaissez-vous cette danse que l'on nomme contact-improvisation, elle non plus ne sait rien d'autre, que le bonheur de la danse qui passe de l'un à l'autre, elle aussi ne laisse rien d'autre sur son passage que le bonheur de s'être créée.
Henri Matisse, nature morte au géranium, 1910
La musique du réel évoquée par les mots et ce Matisse au géranium.
RépondreSupprimerLa musique du réel ! ! ! ah vraiment merci pour ces mots.
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